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Comme vous le savez, peut-être, mes bien-aimés en Christ, les chrétiens soumis à la rétrogradation spirituelle par l’adversaire sont ceux qui retournent dans l’incrédulité et le péché (Hébreux 3 : 12-13), après avoir passé par une conversion spirituelle en Jésus-Christ. Ceci veut dire retourner à son ancienne vie de péché et d’idolâtrie ou tout simplement retourner en arrière en opérant un glissement spirituel.
Les causes majeures qui poussent les chrétiens à rechuter dans le péché sont les suivantes :
L’incrédulité et l’idolâtrie- Job 21 : 14, Job 21: 17, Hébreux 3 : 12, Hébreux 10:38, 1 Corinthiens 6 : 9-10, Apocalypse 21 :8
L’amertume qui prive les chrétiens de la grâce de Dieu : Néhémie 8 :10, Hébreux 12 : 15, Psaume 28 : 7-8
Le fait d’oublier Dieu - Deutéronome 6 : 12, 2 Rois 17 : 18, Deutéronome 32 : 18, Psaume 9 : 17
L’amour pour le monde ou le siècle présent- 1 Jean 2 : 15-17, 2 Timothée 4 : 10
L’amour de l’argent - 1 Timothée 6 : 10, Matthieu 13 : 22, Colossiens 3 :5
Les philosophies non chrétiennes- Colossiens 2 : 8, Éphésiens 5 : 6, Hébreux 13 : 9
La veille nature et la convoitise – Éphésiens 4 : 22, 2 Corinthiens 5 : 17
Comment peut-on prévenir une rechute spirituelle dans le péché?
Le Seigneur Jésus, dans sa miséricorde, appelle les chrétiens rétrogrades à revenir à lui de tout leur cœur pour jouir à fond de sa grâce aux multiples facettes (Joel 2 : 12-13). Ce retour à Christ requiert une repentance sincère qui s’accompagne, dans certains cas, de jeûnes et de pleurs afin de recevoir une réponse favorable de la part du Seigneur (Daniel 9 :3; Ézéchiel 33 :11; 1Samuel 7 :3). À cet effet, nous avons plusieurs cas dans le Nouveau Testament dont celui de l’enfant prodigue bénéficiaire de l’amour de notre Père Céleste manifesté en Christ, le réparateur des âmes, envers les fils rétrogrades qui reviennent à lui avec un cœur sincère en confessant leur faute.
Revenez vite à notre Père Céleste qui vous attend avec ses serviteurs pour vous revêtir des habits royaux conçus spécialement pour fêter votre retour à la vie. Le Seigneur Jésus enlèvera donc votre iniquité et vous revêtira d’habits de fête avec un turban pur sur votre tête (Zacharie 3 : 1-5, Luc 15 :11-24).
Le Seigneur Jésus revient bientôt!
NDB-TONY KUNSENDE
COMMENT REVENIR AU SEIGNEUR JÉSUS APRÈS AVOIR ÉTÉ SOUMIS À LA RÉTROGRADATION SPIRITUELLE
Abonnez-vous massivement à cette chaine d'enseignement sur la parole de Christ. Car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. #rétrogradé ...
Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre. Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
Portant la parole de vie; et je pourrai me glorifier, au jour de Christ, de n'avoir pas couru en vain ni travaillé en vain .
YAHVÉ TSIDKENU : L’ÉTERNEL, NOTRE JUSTICE (JÉRÉMIE 23 :5-6)
Jour de Christ.
Le jour de la seconde venue de Christ est le jour de la rétribution où l’Église sera enlevée sur des nuées pour rencontrer le Seigneur de gloire dans les airs ( Matthieu 24 : 31; 1Thessaloniciens 4 : 16-17) . Ce jour est celui du retour glorieux de notre Seigneur Jésus-Christ. Comme le dictionnaire biblique le dit, ce moment est en relation avec la récompense et la glorification des croyants.
Chacun recevra, bien entendu, sa propre récompense selon son propre travail défini par la mission et la vision qu'il a reçues de la part du Seigneur Jésus (1 Corinthiens 3.8-9). Nous travaillons avec Dieu , car c’est bien lui qui nous montre non seulement le modèle du travail à exécuter (Exode 25.40), mais aussi nous donne, par son onction, le pouvoir de mener à terme l'œuvre pour laquelle nous avons été appelés au service (Jean 15.5; Esaïe 26.12; Actes 10.38).
Étant donné que l’œuvre de chacun sera éprouvée par le feu, nous, chrétiens, sommes appelés à remplir scrupuleusement les tâches que le Seigneur nous a assignées au sein de son Église. « Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu », a dit l’apôtre Paul aux Corinthiens.
Il est donc impérieux de demander, par la prière, au Seigneur Jésus, si tu ne le sais pas encore, de te révéler la vision spécifique de ton appel au service, au sein du Corps mystique de Christ . Car nous avons été arrachés des ténèbres en vue de servir le Sauveur du monde. Que chacun soit à son poste de service et d’adoration selon le plan de Dieu, au nom de Jésus. Mettons en ordre, sans tarder, les affaires de Yahvé dans nos vies respectives pendant qu’il est encore temps ( Philippiens 1 : 6)!
Heureux celui qui sera pur, irréprochable, glorifié, récompensé et uni pour toujours avec le Seigneur au jour de Christ. Viens , Seigneur Jésus.
Quelques versets significatifs
Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront , et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante , et ils rassembleront ses élus des quatre vents , depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre (Matthieu 4 : 30-31).
Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur ( 1 Thessaloniciens 4 : 16-17).
Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre. Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin (Apocalypse 22: 12-13).
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire (Jean 15.5).
Il vous affermira aussi jusqu'à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus-Christ (1 Corinthiens 1.8).
Qu'un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus (1 Corinthiens 5.5).
Comme vous avez déjà reconnu en partie que nous sommes votre gloire, de même que vous serez aussi la nôtre au jour du Seigneur Jésus (2 Corinthiens 1.14).
Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ (Philippiens 1.6).
Pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ (Philippiens 1.10).
Portant la parole de vie; et je pourrai me glorifier, au jour de Christ, de n'avoir pas couru en vain ni travaillé en vain (Philippiens 2.16).
TKM-TONY KUNSENDE
SALVATION PRAYER - Le blog de zionlight
SALVATION PRAYER If you do not know JESUS as you SAVIOR and LORD, say this salvation prayer out in faith, and Jesus will be your Savior and Lord! "Dear God, I come to You in the name of Jesus and I
Salmon engendra Boaz de Rahab; Boaz engendra Obed de Ruth; Obed engendra Isaï;
Il est tout d’abord important de savoir que les évènements racontés dans les Saintes Écritures sur la vie de Ruth la Moabite se sont déroulés au temps de Juges. Cependant, le livre sur le témoignage extraordinaire de la foi de Ruth a été écrit à l’époque de David. L’auteur de ce récit demeure inconnu même si certaines sources parlent du prophète Samuel.
Les Moabites sont en fait les descendants de Moab, fils de Lot et de sa fille ainée (Genèse 19 : 37). Ils descendent donc d’une relation incestueuse entre Lot et sa fille, dont l’épouse a été transformée en une statue de sel à cause de son fort penchant pour le monde.
En effet, à l’époque des juges, pour fuir la famine qui sévissait dans le pays d’Israël, Elimélec séjourna dans la région de Moab avec sa femme Naomi et ses deux fils qui ont épousé sur place les Moabites Orpa et Ruth (Ruth 1 : 1-5).
Orpa, épouse de Kiljon et belle-sœur de Ruth, préféra rester au pays de Moab après la mort d’Elimélec son beau-père et ses deux fils. Alors que Ruth, épouse de Machlon, choisit sagement de suivre et de demeurer avec Naomi en Israël. Cette jeune veuve moabite s’est attachée à sa belle-mère en laissant derrière elle sa terre natale ainsi que sa famille. Elle n’a pas du tout cherché à se conformer aux mœurs de jeunes femmes de son époque. Elle a fait plutôt de l’Éternel ses délices contre vents et marées. Quand tout allait mal pour elle, c’est en ce moment-là qu’elle a exprimé noblement sa fidélité à l’Éternel. Elle n’a pas eu tort de compter sur la bonté de notre Père céleste, car Il procure de grandes richesses à ceux qui lui sont fidèles.
Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, Vous mangerez les meilleures productions du pays;
Ruth est le modèle d’une femme vertueuse non juive résolument constante dans sa foi et ses convictions tant morales que spirituelles. Elle a rompu définitivement, sans hésiter, avec l’héritage négatif de ses pères en s’attachant docilement à sa belle-mère et surtout au Dieu d’Israël. Elle a offert son corps, sa jeunesse ainsi que sa beauté sur l’autel de Yahvé comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu (Romains 12 : 1).
Elle a écouté humblement le conseil de Naomi sa belle-mère comme Esther l’avait fait auprès de Mardochée. « Le fer aiguise le fer », enseignent les Proverbes. Effectivement, Ruth a été aiguisée par son mentor Naomi inspirée par l’Esprit du Seigneur. Cette relation d’aide purement providentielle entre ces deux femmes a offert à la femme vertueuse de Moab le repos parfait et « la grâce excellente descendant d’en haut, du Père des lumières » qu’aucune force ne peut déboulonner (Jacques 1 : 17).
Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints
C’est pourquoi la récompense de Ruth a été extraordinaire, en même temps dignement intemporelle de la part de l’Éternel qui pèse toutes les actions des humains en rendant à chacun selon ses œuvres. Oui, notre Dieu est fidèle, car « Il n’est pas injuste, pour oublier l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints » (Hébreux 6 : 10).
La main de Dieu, de manière merveilleuse a fait sortir d’une situation tragique des rois aux trônes éternels. L’union légitime et puissante de Boaz avec Ruth devant El Shaddai, a donné naissance au grand-père du roi David. De ce fait, Ruth fait partie désormais de la généalogie de notre Seigneur Jésus-Christ. Quelle grâce !
Sois fidèle jusqu’à la mort en fixant tes yeux sur Élohim-Yahvé qui retourne les situations sans espoir, au nom de Jésus ; ainsi tu auras certainement la couronne de vie et de justice.
Le Seigneur Jésus revient bientôt !
Tony Kunsende - TKM
Si les méchants croissent comme l'herbe, Si tous ceux qui font le mal fleurissent, C'est pour être anéantis à jamais.
Craignez pour vous le glaive : les châtiments par le glaive sont terribles. Et sachez qu’il y a un jugement.
Le procès de Nuremberg intenté par les puissances alliées contre 24 des principaux responsables du Troisième Reich, accusés de complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité, se tient du au et constitue la première mise en œuvre d'une juridiction pénale internationale.
Sur la base de différentes négociations intervenues entre les Alliés, ce procès se déroule sous la juridiction du Tribunal militaire international siégeant à Nuremberg, alors en zone d'occupation américaine. Le tribunal siège en exécution de l'accord de Londres signé le par les gouvernements des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, de l'Union des républiques socialistes soviétiques et par le gouvernement provisoire de la République française, afin de juger les dirigeants du Troisième Reich. Quatre chefs d'accusation sont invoqués : complot, crimes contre la paix, crimes de guerre, et crimes contre l'humanité, ce dernier point étant une notion partiellement nouvelle.
Le choix des accusés est contraint par l'absence de plusieurs hauts responsables nazis, qui par leur mort ou leur fuite échappent à la mise en accusation. Mis sous le feu des projecteurs par la présence de la presse internationale, le cours du procès est plusieurs fois perturbé par des tensions créées par les avocats des accusés ou les procureurs, voire par l'un des juges. Mais malgré ces difficultés et autres incompatibilités de point de vue qui se manifestent également lors des délibérations, le procès se déroule de manière assez calme, voire lente pour de nombreux observateurs.
Il aboutit à la condamnation à mort par pendaison de douze condamnés : Martin Bormann (par contumace), Hans Frank, Wilhelm Frick, Hermann Göring (qui se suicide juste avant l'exécution de la sentence), Alfred Jodl, Ernst Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel, Joachim von Ribbentrop, Alfred Rosenberg, Fritz Sauckel, Arthur Seyß-Inquart et Julius Streicher. Des peines de prison allant jusqu'à la perpétuité sont prononcées contre Karl Dönitz, Walther Funk, Rudolf Hess, Konstantin von Neurath, Erich Raeder, Baldur von Schirach et Albert Speer. Enfin, Hans Fritzsche, Franz von Papen et Hjalmar Schacht sont acquittés.
D'autres procès concernant les faits découverts durant ces audiences ont eu lieu. Suivant cet exemple, une cour similaire, le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient, est réunie pour juger des crimes commis sur le front du Pacifique. De nombreuses critiques ont été faites qui pointent des problèmes quant à la forme et au fond de la procédure choisie.
Le procès de Nuremberg a permis de poser certaines des règles reprises ensuite par les tenants d'une justice internationale et reste dans l’Histoire comme la première mise en application de la condamnation pour crime contre l'humanité.
Wikipédia
Ce colloque voulu par le prix Nobel de la paix 2018, le Dr. Denis Mukwege et par l’Institut francophone pour la justice et la démocratie, s’est tenu le lundi 02 décembre 2019, à Paris. Le Rapport Mapping des Nations Unies sur les droits humains a recensé les violations les plus graves des droits humains et du droit international humanitaire, 617 crimes, commis en République Démocratique du Congo (RDC) entre mars 1993 et juin 2003. La justice n’a jamais été rendue sur ces crimes commis par les armées étrangères et leurs alliés en RD Congo.
Allocution du Dr Mukwege à l’occasion du colloque sur le rapport Mapping
Mr Le Président de l’Assemblée Nationale, Mesdames et Messieurs les députés, Mr Le Président de l’Institut Francophone pour la Justice et la Démocratie, Distingués invités, Mesdames, Messieurs,
Il nous a été demandé d’évoquer avec vous « Quelles sont nos attentes suite au rapport Mapping » ?
Elles sont grandes et nombreuses, car nous sommes convaincus qu’il n’y aura pas de paix sans la justice en RDC et dans la région des Grands Lacs.
Je tiens d’abord à remercier l’IFJD et tous ceux qui vont apporter leurs expériences et leur expertise durant ce colloque qui a vocation à faire sortir de son placard le rapport Mapping, et à faire sortir les autorités congolaises et la communauté internationale de leur procrastination face à la nécessité d’exploiter tous les outils de la justice transitionnelle en RDC : l’heure n’est plus à l’attente mais à l’action.
A l’occasion des 20 ans du massacre commis à Lemera, en octobre 2016, j’étais retourné sur place, à l’hôpital où j’ai commencé ma profession de gynécologue obstétricien, et où 30 de mes patients et membres de mon personnel soignant ont été sauvagement assassinés le 6 octobre 1996.
Cette date restera pour toujours gravée dans ma mémoire et marque le début des atrocités de masse commises au Congo. Les troupes de l’AFDL, qui se présentaient comme des « libérateurs », dirigés par Laurent Désiré Kabila et soutenues par le Rwanda, commencèrent leur marche à travers le pays pour chasser les Hutus et mettre fin à l’ère du Maréchal Mobutu.
20 ans plus tard, j’étais de retour à l’hôpital de Lemera avec Sonia Rolley, journaliste à RFI. Nous cherchions à nous entretenir avec des survivants, des témoins de ce crime de guerre.
Aucune plaque commémorative n’a été érigée, pas même une simple croix pour signaler la fosse commune où les restes humains de mes patients et de mes collègues reposent – probablement pas en paix – sur le flanc de l’Hôpital.
Lors de ce voyage à Lemera, j’étais accompagné de la fille d’une victime. C’était la première fois qu’elle retournait sur les lieux du crime où ses parents ont perdu la vie, et son seul souhait était de déposer des gerbes de fleurs sur leur sépulture. Sa déception fut grande de constater qu’aucune trace n’évoquait la vie de ceux qui lui étaient si chers.
Elle m’avait expliqué son incapacité à faire son travail de deuil et confié que dans ses rêves, elle nourrissait toujours l’espoir que ses parents reviendraient…
Mesdames, Messieurs,
L’ambiance est lourde dans ce village, où l’on sent directement le poids d’un traumatisme individuel et collectif, mais aussi de la peur. Personne ne semblait vouloir s’exprimer.
Alors que nous étions en passe de reprendre la route pour rejoindre Bukavu, un infirmier s’approcha, et nous dit : « Docteur, on ne peut pas parler, le Commandant de l’armée en poste ici, était l’un des auteurs du massacre à l’Hôpital il y a 20 ans. Si nous parlons, il nous tuera ».
Vingt ans après, la population est profondément terrorisée, l’absence de la libération de la parole et de la vérité empêche toute possibilité de guérison et de renouer avec le fil d’une vie normale.
Mesdames, Messieurs,
On ne construira pas la paix avec des bourreaux en uniforme qui intimident chaque jour les victimes.
Parmi les mesures les plus urgentes préconisées par le rapport Mapping, il y a donc l’assainissement de nos institutions.
Après 20 ans de présence de la plus grande mission de maintien de la paix des Nations Unies, si la stabilité n’est toujours pas assurée, si les initiatives de paix sont bloquées, si les massacres continuent dans l’impunité en Ituri, dans les Kivus, ou au Maniema, c’est tout simplement parce que les criminels sont protégés au plus haut niveau de l’Etat et au plus haut niveau de la hiérarchie de nos forces de sécurité et de défense.
Une profonde réforme du secteur de la sécurité s’impose en priorité, et constitue un prérequis indispensable à toute effort visant à apporter la paix et la stabilité.
Cette réforme devra inclure non seulement la police, l’armée et les services de renseignements mais aussi le secteur de la justice.
Cet assainissement est indispensable pour assurer la protection des personnes, des biens et du territoire, et la sécurité tant physique que juridique.
Toutes les tentatives de la communauté internationale visant à réformer le secteur de la sécurité ont échoué car les autorités congolaises ont systématiquement fait preuve de mauvaise foi pour maintenir le chaos organisé et leurs privilèges.
L’Union Européenne a déployé deux missions d’appui à la réforme du secteur de la sécurité, EUSEC et EUPOL, respectivement pour réformer l’armée et la police. Malgré des moyens conséquents et du personnel qualifié, le manque de volonté politique des autorités de la RDC a voué ces missions à l’échec, pour la simple raison que leurs partenaires au niveau des forces de sécurité et de défense et de leurs Ministères de tutelle étaient eux-mêmes impliqués dans des crimes internationaux.
Après des années de formation, de monitorat, de conseils et de projets couteux, toujours pas de loi de programmation pour l’armée congolaise, toujours pas de formation d’un corps d’armée. Les forces de sécurité et de défense sont donc toujours constituées pour protéger les intérêts du régime et de ses protégés, et non la protection de la population, de la loi ou de l’intégrité du territoire.
La dernière tentative de la communauté internationale pour instaurer la paix en RDC et dans la région des Grands Lacs, l’Accord Cadre d’Addis Abeba pour la Paix, la Sécurité et la Coopération de 2013 – qui bénéficiait du soutien de la résolution 2098 du Conseil de la Sécurité autorisant le déploiement d’une Brigade d’Intervention, prévoyait aussi des dispositions visant à appuyer la réforme du secteur de la sécurité et les efforts de lutte contre l’impunité pour mettre fin à la violence et à l’instabilité.
Quelle a été la réaction du régime ? Placer des Généraux sous le régime des sanctions des Nations Unies au commandement des FARDC pour empêcher la Brigade d’Intervention de mener à bien son mandat, car la politique de diligence voulue des Nations Unies en matière de droits de l’homme empêche bien évidemment les Casques Bleus de venir en appui à des auteurs présumés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Mesdames, Messieurs,
Depuis 20 ans, la justice a été sacrifiée sur l’autel d’une paix qui n’est toujours pas arrivée.
Les processus de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion (DDR) et de brassage/mixage ont intégré l’indiscipline dans les forces de sécurité et de défense et jusqu’au plus haut sommet de l’Etat. Le niveau de cruauté a servi de tremplin à des promotions. Les criminels bénéficiant de l’impunité poursuivent donc leurs activités criminelles sans gêne.
Ceux qui sont censés protéger la population et le territoire – l’armée, la police, les services de renseignement, constituent en réalité une source de menace pour la population et pour le pays, et sont des acteurs du chaos organisé pour piller les ressources minières et naturelles de l’Est de la RDC.
Il faut non seulement désarmer les milices mais aussi leurs esprits.
Les recherches en neurosciences ont démontré que les enfants soldats entrainés à violer, à piller et à tuer après un lavage de cerveau gardent une mémoire traumatique qui peut se réveiller à tout moment et qui peut donc les pousser à commettre des actes d’une violence extrême.
Ces enfants, qui sont à la fois des bourreaux et des victimes, devaient bénéficier d’une prise en charge psycho-traumatique et sociale pour gérer leur trauma et les rendre moins nuisible pour la société. Leur place n’est pas dans l’armée.
Dans le même registre, comment le débat national actuel autour de la question de l’amnistie de membres du M23 peut-il même exister ?
D’abord l’amnistie est interdite par le droit international pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité ; ensuite comment est-ce que nos responsables ne sont pas capables de retenir les erreurs du passé et veulent encore intégrer des criminels et des personnes souffrant de troubles psychologiques dans nos forces de sécurité ?
Mesdames, Messieurs,
Un Ministre du gouvernement central, candidat au gouvernorat de la Province du Sud Kivu, s’est publiquement vanté de pouvoir ramener la paix dans la Province avec le concours de sa milice.
Comment est-ce possible que de tels propos puissent être exprimés par un soi-disant responsable politique sans que la justice ne mène une enquête sur l’existence et la capacité de nuisance d’un tel groupe armé non étatique ?
C’est dans ce contexte d’impunité que des Ministres et des Généraux, mais aussi des dirigeants de la région, continuent d’être les instigateurs des crimes commis par les nombreux groupes armés qui terrorisent l’Est du pays.
Et c’est dans ce contexte qu’il y a encore eu plus de 100 morts en moins d’un mois à Beni, sans que la chaine de commandement ne puisse être clairement établie.
Nous le disons haut et fort : c’est assez ! La paix maintenant !
Mesdames, Messieurs,
Le temps est venu de briser le cycle de l’impunité qui gangrène tous les efforts de consolidation de la paix et de la société.
Il faut d’abord et avant tout assainir nos institutions et mettre à l’écart de leur position de pouvoir tous les agents de l’Etat, en particulier ceux de l’armée, des services de sécurité, de la police, des services de renseignements et du corps judiciaire, qui ont été impliqués personnellement dans des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, mais aussi impliqués dans des activités de corruption à grande échelle.
Cet assainissement est un préalable indispensable à tout effort visant à instaurer la paix et l’état de droit en RDC, et contribuera à prévenir la répétition des violations des droits de l’homme. Ensuite, il faut poursuivre et juger les auteurs des crimes les plus graves. Ils sont listés dans le rapport Mapping mais la liste des auteurs présumés a été expurgée du rapport à la demande et sous la pression de certains Etats impliqués dans ces crimes.
Parmi les 617 crimes répertoriés par les Nations Unies qui, rappelons-le, sont imprescriptibles, il y a des femmes qui ont été enterrées vivantes après avoir été empalées, des croyants qui cherchaient refuge dans des Eglises et qui ont été calcinés, et des malades assassinés sur leur lit d’hôpital. Ces crimes ne peuvent être ni oubliés ni rester impunis.
En l’absence de volonté et de capacité de la justice congolaise, le rapport préconise l’établissement d’un Tribunal Pénal International Pénal pour le Congo et/ou de Chambres spécialisées mixtes.
Nous appelons de nos vœux la mise en œuvre de cette recommandation et pensons que la compétence d’une telle juridiction ne devra pas se limiter aux crimes commis de 1993 à 2003 mais devrait s’étendre jusqu’à aujourd’hui.
En parallèle, nous appelons la RDC et les Etats de la région des grands Lacs à poursuivre et à renforcer leur collaboration avec la Cour Pénale Internationale pour les crimes commis après l’entrée en vigueur du Statut de Rome, et nous exhortons les Chefs d’Etats du monde entier à arrêter d’accueillir des criminels sur des tapis rouges, et à mettre en œuvre des lois de compétence universelle, afin de juger ou d’extrader tous les auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de crimes de génocide.
Mesdames, Messieurs,
Face aux exactions massives commises en RDC, il faudra aussi affronter notre passé, dire la vérité et établir les responsabilités des acteurs étatiques et non étatiques pour éviter la répétition de nouveaux conflits et contribuer à la réconciliation, au sein du pays et dans la région.
Vu la dimension régionale du conflit et la multitude d’acteurs impliqués, qui constituent autant de défis à l’administration de la justice en l’absence d’une franche coopération des Etats et des acteurs concernés, nous appelons donc à l’instauration d’un mécanisme non judiciaire d’établissement des faits, sous la forme d’une Commission de la Vérité, pour déterminer les responsabilités institutionnelles, politiques, militaires de tous les acteurs impliqués dans la commission des crimes de masse en RDC depuis 25 ans, y compris les multinationales.
Mesdames, Messieurs,
Dans un pays où chaque famille a été endeuillée, où chacun a été confronté directement ou indirectement à des actes d’une violence extrême, le nombre de victimes est énorme et pose la question des réparations.
Ainsi nous appelons les autorités congolaises à mobiliser des ressources et une réelle volonté politique pour initier des programmes et des projets de réparation, individuels et collectifs, matériels et symboliques, en vue de contribuer à la réhabilitation des communautés affectées par la violence, faciliter leur réinsertion dans la société et promouvoir la réconciliation.
Le gouvernement actuel à Kinshasa doit se forger une légitimité et prouver qu’il peut apporter le changement. Nous l‘invitons donc à gagner cette légitimité en accompagnant le pays et les générations futures sur le chemin de la paix ; ce chemin existe et il passera par la justice, la vérité, des réparations et des réformes ambitieuses et profondes.
Mesdames, Messieurs,
J’espère que pour les commémorations des 25 ans du massacre commis à Lemera, je retrouverai sur place une communauté apaisée, dont la souffrance aura été reconnue, dont les morts bénéficieront d’une sépulture digne, et dont les bourreaux auront enfin été jugés pour leurs crimes.
Je gage qu’ensemble, nous y parviendrons !
5. RESPONSABILITÉ SOCIALE DU CHRÉTIEN:
Nous affirmons que Dieu est à la fois le Créateur et le Juge de tous les hommes ; nous devrions par conséquent désirer comme lui que la justice règne dans la société, que les hommes se réconcilient et qu'ils soient libérés de toutes les sortes d'oppressions. L'homme étant créé à l'image de Dieu, chaque personne humaine possède une dignité intrinsèque, quels que soient sa religion ou la couleur de sa peau, sa culture, sa classe sociale, son sexe ou son âge ; c'est pourquoi chaque être humain devrait être respecté, servi et non exploité. Là aussi, nous reconnaissons avec humilité que nous avons été négligents et que nous avons parfois considéré l'évangélisation et l'action sociale comme s'excluant l'une l'autre.
La réconciliation de l'homme avec l'homme n'est pas la réconciliation de l'homme avec Dieu, l'action sociale n'est pas l'évangélisation, et le salut n'est pas une libération politique. Néanmoins nous affirmons que l'évangélisation et l'engagement sociopolitique font tous deux partie de notre devoir chrétien. Tous les deux sont l'expression nécessaire de notre doctrine de Dieu et de l'homme, de l'amour du prochain et de l'obéissance à Jésus-Christ. Le message du salut implique aussi un message de jugement sur toute forme d'aliénation, d'oppression et de discrimination.
Nous ne devons pas craindre de dénoncer le mal et l'injustice où qu'ils soient. Lorsque les hommes acceptent le Christ, ils entrent par la nouvelle naissance dans son Royaume et ils doivent rechercher, non seulement à refléter sa justice, mais encore à la répandre dans un monde injuste. Le salut dont nous nous réclamons devrait nous transformer totalement dans notre façon d'assumer nos responsabilités personnelles et sociales. La foi sans les oeuvres est morte.
TKM
Nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.
Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé.
DISPENSATION (GR. OIKONOMIA)
Le mot « dispensation » ou « intendance » désigne les méthodes et principes selon lesquels un intendant administre les biens de son maitre. En termes bibliques, cela implique la façon dont Dieu s’occupe des hommes à différentes époques. Dieu a jugé bon de varier sa manière d’agir à travers le temps. Ainsi, la dispensation a donné son nom à la période pendant laquelle elle s’est exercée. Nous appelons la présente dispensation, qui s’étend de la mort du Seigneur Jésus à son retour, la « dispensation de la grâce », car durant cette période la grâce de Dieu est particulièrement opérante. C’est en fait la dispensation au cours de laquelle Dieu appelle les Juifs et les païens à former l’Église, le corps de Christ, par le biais de l’Évangile.
Pendant les quelque 4000 ans qui se sont écoulés depuis Adam jusqu’à la croix, plusieurs « temps » se sont succédé. Lorsque toutes ces époques seront révolues, toutes choses seront rassemblées sous la domination du Christ, tant les choses célestes que les terrestres (Éphésiens 1: 1 ).
« Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. »
La dispensation du gouvernement humain est la période pendant laquelle Dieu a livré les rênes de ce monde aux dirigeants païens. Ce temps a commencé après le déluge avec le rebelle Nimrod et prendra fin bientôt à la seconde venue glorieuse de notre Seigneur Jésus-Christ, le Ressuscité. Dieu appelle donc les hommes à se repentir en acceptant Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur de leur vie personnelle en vue d' éviter la colère du jugement de Dieu (Romains 10.9).
Emmaüs-TKM